Depuis les années 1980, les Indiens du Brésil se sont mobilisés et ont créé des organisations pour défendre leurs droits fonciers. Ces peuples sont conscients des enjeux du monde occidental. Ils souhaitent préserver leur culture et leur mode de vie traditionnel tout en s'affirmant sur la scène nationale...(extrait de la quatrième de couverture).
La vie moderne, les technologies et la globalisation économique incitent les Indiens d'Amérique à quitter leurs campagnes ou leurs forêts pour les villes où certains s'établissent. Ils s'y font une place économique, sociale et politique, tout en s'organisant comme une micro-société, une « communauté mixtèque » transnationale.
« L'Indien violent », « l'Indien onéreux », « l'Indien saoul » et le « noble sauvage » sont les stéréotypes les plus courants envers les peuples autochtones au Québec et au Canada. Une discussion qui aborde également le rapport en autochtone et Québécois francophone, deux groupes qui se définissent comme culturellement opprimés au sein du Canada. La conclusion aborde les intérêts en jeu dans la dynamique de discrimination structurelle envers les autochtones.
Les magasins de nuit suscitent nombre de débats sur leur activité d'entreprises, de leur impact dans l'espace public et sur les conditions de vie de ceux qui y travaillent... (Extrait de la quatrième de couverture).
On s'interroge ici sur le sens à donner à la grande transition en cours qui fait sortir l'Inde, puissance émergente, des temps postcoloniaux. Une analyse du discours d'Oxford du Premier ministre Mammohan Singh permet de situer cette transition dans les grands débats entre marxistes, critiques de l'orientalisme et théoriciens postmodernes, débats où les intellectuels indiens sont très présents, en Inde comme en diaspora. Cette ouverture au monde, dans une posture d'initiative, vaut aussi pour nombre d'entreprises indiennes qui partent à la conquête des pays industrialisés, commençant ainsi à inverser, si peu que ce soit, les axes séculaires de la domination coloniale et postcoloniale.
Historique de la colonisation de l'aire caraïbe depuis l'arrivée de Christophe Colomb à Haïti à la fin de 1493. La destruction des Indiens caraïbes a entraîné le fait que toutes les Antilles ne soient plus peuplées que d'immigrés, descendants des maîtres venus d'Europe ou descendants d'esclaves déportés d'Afrique.
Au cours des cent cinquante dernières années, plusieurs générations des peuples autochtones du Canada ont été placées dans des pensionnats pour enfants au nom de la croyance absolue en la supériorité morale et intellectuelle de la culture blanche sur tous les aspects de la vie des autochtones. Dans les pensionnats, les élèves ont été victimes de violence physique et de sévices sexuels atroces, ayant entraîné la mort dans certains cas. Depuis quelques années, des efforts tentent de briser le mur du silence qui entoure le système des pensionnats, efforts qui obtiennent de premiers résultats. (Résumé de la revue)
Le propos de cet article est de comprendre comment, au-delà du rapport colonial fondé sur la violence et la coercition, il y a une spécificité de la colonisation conduite, en Amérique, entre les XVIe et XVIIIe siècles et dont l'entreprise castillane est un exemple le plus complet.
Cet article dresse un bilan des causes de l'extermination des Indiens d'Amérique, extermination qui commence avec l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique et le début de la colonisation. Plus d'un siècle après la fin de la colonisation, les Indiens en subissent toujours les conséquences.
Les Américains ont eu la possibilité de choisir plus d'une identification raciale au dernier recensement de 2000. Les populations indigénes sont celles qui ont choisi le plus d'"identité raciale". La population indienne s'identifiant comme 100 pour cent indienne est éclatée en plusieurs noyaux distincts et précis alors que celle qui se réclame d'appartenances ethniques multiples est présente en de larges portions de territoires.
A partir de l'exemple d'une communauté marchande musulmane originaire du Gujarat, un Etat de l'Inde, ayant migré entre autres pays à Madagascar, l'auteur questionne la notion de "transnationalité" et met en évidence certaines ambiguïtés qu'elle recèle et se demande, d'une part, dans quelle mesure l'histoire des Gujarati de Madagascar illustre la rupture historique de l'avènement récent de la mondialisation et, d'autre part, s'ils parviennent à se faire reconnaître et à agir en tant que nationaux ou binationaux. Pour ce faire, il étudie tour à tour les relations historiques avec les Malgaches et les Français, la région d'origine, la politique du centre religieux concernant la transnationalité, l'imposition de l'orthodoxie et le rejet de certains aspects de la francité des Bohra.
L'ouvrage rend compte d'une enquête réalisée en 1995 sur le sens de l'appartenance à la société québécoise pour les Montréalais.
Après avoir évoqué les différentes formes de violence conjugale, l'auteur expose le phénomène de la violence conjugale chez les Indiens immigrés en France, et ceci à partir de quelques entretiens menés auprès de femmes.
Retrace la longue histoire des Indiens d'Amérique du Nord. Sur cinq siècles, des premiers contacts avec les Européens aux actions des militants d'aujourd'hui, l'auteur fait appel à l'ethnographie, à l'archéologie, à la tradition orale et restitue l'épopée d'un affrontement entre deux cultures.